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Les INROCKS

L'Express (Suisse)

Liens

 

www.critikat.com/dvd-livres/dvd/la-vie-est-une-goutte-suspendue/
http://collections.forumdesimages.fr/CogniTellUI/faces/details.xhtml?id=VDP34953&_ga=2.37902947.1399577342.1575463642-17166135.1575463642

Unifrance 
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=129921.html
http://www.allocine.fr/film/critiquepublic_gen_cfilm=129921&ccritique=18946803.html

 

Articles et blogs dans le détail 

http://www.politis.fr/La-vie-est-une-goutte-suspendue,2098.html

 Christian de Rabaudy pourrait sortir d’un livre de Raymond Queneau ou de Boris Vian. Un de ces personnages qui créent une drôle de poésie avec le quotidien le plus prosaïque. Sauf qu’en outre Christian de Rabaudy est atteint de diabète, terriblement atteint, au point qu’il se désigne lui-même comme un « diabétique professionnel ». Au départ, le réalisateur Hormuz Kéy était venu voir Christian de Rabaudy pour une autre raison que de le filmer jusqu’à sa mort. Mais « la vie est une goutte suspendue » et, en l’occurrence, la chute n’a jamais été aussi menaçante. Un rapport assidu s’instaure donc entre la caméra amicale du cinéaste et Christian, l’ex-professeur de philosophie au physique étonnant : un corps de plus en plus maigre, un visage de sage impatient dont un œil a été mangé par la soude lorsqu’il était enfant. Passant d’une discussion de fauché sur le prix des pommes à la visite d’une jeune fille rencontrée ici ou là, ou à une considération plus grave mais furtive, Christian développe sans volontarisme une présence au monde unique, humoristique et sérieuse, profondément attachante. Dans la grisaille de la vie, nous n’aurions peut-être pas su voir Christian de Rabaudy. Grâce à La vie est une goutte suspendue, il est là, devant nous, saisissant. Jeudi 11 octobre 2007.

 

http://www.rfi.fr/radiofr/editions/082/edition_98_20071014.asp

Coup de cœur de la semaine : La vie est une goutte suspendue du documentariste iranien Hormuz Key. Un conte-documentaire dont le titre ressemble totalement au personnage qu’il nous fait découvrir. Ce personnage, c’est Christian de Rabaudy. Vieil aristocrate malade, prof de philo à la retraite qui passe ses journées seul, plongé dans ces livres et ses pensées. Christian de Rabaudy un héros anonyme d’un roman qui ne sera jamais écrit car, faute de plume, c’est une caméra qui l’immortalise, celle d’Hormuz Key.

 

http://www.doc-grandecran.fr/cycle_de_programmation_prog_.jpg3?id_article=309

“Cadrer c’est essentiellement la rencontre qui existe entre le réalisateur et l’acteur diabétique qui est devant toi, et il faut être capable de s’emparer de l’acteur, sans jamais aller trop loin.” Dès les premières séquences du film, le visage émacié plombé d’un gros bonnet de laine, Christian de Rabaudy impose ses conditions au cinéaste. S’il veut conter leur relation intime, faire son portrait, il faudra compter avec son assentiment. S’il veut créer, il devra aller plus loin pour voir les “choses profondes que le commun des mortels ne voit pas”. Pas facile quand votre ami, ancien professeur de philosophie affaibli par la maladie, vous dicte votre manière de filmer, vous reproche vos incompétences, vos obsessions cinématographiques, et avoue qu’il a tellement besoin de vous. Pendant dix-huit mois, à raison de quelques séances, Hormuz Kéy, caméra à l’épaule, focalisé sur un sujet qui ne cesse de le fragiliser, va pourtant peu à peu faire émerger toute la complexité et l’amour qui l’unit à cet homme, tout en lui rendant un hommage désarmant. De l’appartement du philosophe, véritable cabinet de curiosités où s’amoncellent meubles et objets d’art en tous genres, à sa chambre d’hôpital qu’il doit partager avec un travesti, le cinéaste dessine les contours d’une personnalité hors du commun.(...)
La vie est une goutte suspendue ose, avec émotion et sans jamais détourner la caméra, mettre à nu une intimité - même au seuil de la mort - et soumet admirablement à l’épreuve la relation documentaire. (in catalogue du festival Visions du Réel).
Séance suivie d’un débat animé par Simone Vannier en présence de Jean Perret et de Hormuz Kéy

 

http://www.humanite.fr/2007-10-13_Cultures_Grand-ecran

Mort au travail. Un portrait documentaire qui est un peu l’inverse de celui de Lagerfeld. Ici l’humain prime sur l’artistique. Il est question d’un prof de philo, Christian de Rabaudy, prématurément à la retraite, vraisemblablement pour des raisons de santé. L’esprit toujours vif, il s’étiole à vue d’œil, affichant une insolente maigreur. Le cinéaste, témoin privilégié et parfois souffre-douleur, suit dans ses déambulations cet être cultivé et excentrique trahi par son corps. On le voit quasiment mourir à l’écran. Cela transforme un portrait un peu anecdotique en élégie poignante.
Vincent Ostria

 

http://www.telerama.fr/cine/film.jpg?id=253913&onglet=avis

1 - margorita - le 31/10/2007 à 22h19
Cela fait 5 ou 6 ans que je ne suis pas allé au cinéma ! Mon fils m’a conseillé d’aller voir la « Vie est une goutte » Lui, il avait vu, il a écrit aussi un mot sur ce film, sur cette épopée humaine. Ce film est troublant, fascinant, déroutant aussi. C’est un film solide sur la fragilité de l’être que nous sommes, et qui reste solide et fragile pendant sa durée, mais il ne se casse pas. Cette fragilité est sa force qui engendre ses suspens, J’ai beaucoup aimé l’histoire du filmeur, filmé, spectateurs qui dansent, avec une chorégraphie, sur un pont en lame de rasoir pour se trouver sans se blesser, c’est mon fils qui me l’a raconté, il l'avait entendu dans un débat. Hier soir à l’Entrepôt j’ai bien compris cette histoire de lame de rasoir et la blessure qui n’y est pas !   « La vie est une goutte suspendue » est une fresque sur un petit bonhomme grandiose. C’est un film aussi de mémoire. Mémoire d’un homme et mémoire de l’humain. Nous avons tous besoin de voir ce film. Ce film « c’est l’histoire d’un humain qui se regarde dans un miroir jute avant d’y aller, de sortir de chez lui, peut-être pour un voyage » nous a dit le réalisateur. Émouvant, attachant. Je le salue !
Margo

2 - bayabee - le 25/10/2007 à 13h40
Goutte magique et poétique, ce film est une bouffée d'oxygène, écoute, échange de deux êtres sur les choses les plus anodines et les plus importantes de la vie.
Merci.
Baya

3 - goodson - le 17/10/2007 à 09h39
Combien de personnages fascinants hantent les arrières-cours parisiennes dans l'attente d'un dernier regard porté sur eux ?  Le cinéaste nous montre ce que nous ne voyons pas et vient, avec sa délicatesse toute orientale, chatouiller l'esprit d'un presque mort qui se révèle d'une grande drôlerie. Une goutte d'or vient de nous tomber dans l’œil. Merci Monsieur Kéy.

4 - hjulien - le 16/10/2007 à 00h59
Déjà le titre est curieusement poétique, une affiche belle et inédite. Au commencement du film, avec un gros plan, je ne comprenais pas j’ai pris quel bateau, quel train et à quelle destination, mais au fur et à mesure je suis entré dans un univers avec une étrangeté sublime composée de la vie quotidienne. Une sorte de fascination résonante. Ce film est une recherche sur l’essentiel de la sensation humaine avec une disponibilité sans limite. Il me semble que ce film ferait du bien à tous ceux qui en ont assez de l’américanisation de la société. Je pense également à l'ADN, car dans ce film, c'est un français d’origine étrangère, en l’occurrence un certain réalisateur avec un ADN iranien,  qui adopte un Français ! Christian de Rabaudy un homme d’une soixantaine d’année qui devient le fils adoptif d’un jeune iranien d’une quarantaine d’années. Ce film est sublime, étrange, incassable… H. Julien

5 - biene - le 13/10/2007 à 18h06
Film original qui présente un personnage extraordinaire : on rit - c'est plein d'humour; on est touché - il y a des images magnifiques ; on réfléchit - cela donne matière à penser. Félicitations au réalisateur !

 

http://thomasvdm.blogs.allocine.fr/thomasvdm-124997-une_goutte_suspendue_a_la_vie.htm

Écrit par ThomasVdM le 25/09/2007 - 13h09 - Catégorie : Principal
J'ai rencontré Hormuz Key à Vesoul, il y a quelques années, dans le cadre du festival du film d'Asie. Il y présentait son premier long-métrage documentaire : Filles d'Iran, un chemin secret dans la montagne. J'ai été bouleversé par ce film où des femmes iraniennes de tous âges et de toutes conditions nous font partager leur quotidien, leur enfermement, leur désarroi mais aussi leurs espoirs et leurs révoltes. Je suis allé discuté avec Hormuz à la fin de la projection, et ce fut le début d'une belle amitié qui dure encore aujourd'hui.
J'ai ainsi eu la chance de suivre le processus créatif de La vie est une goutte suspendue et de rencontrer Christian. Quelle émotion de voir sortir enfin cette œuvre si chère à son créateur et à son interprète !
Il faut bien l'avouer, quand Hormuz m'a montré il y a deux ans quelques uns de ses rushes, j'ai été un peu inquiet : qui pourrait être intéressé par la vie quotidienne et les points de vue humains et psychologiques d'un "marginal solitaire" perdu en plein cœur de Paris ?? Mais Hormuz m'a expliqué ses prétextes et ses objectifs, et j'ai commencé à y croire !! Lorsque, enfin, j'ai pu voir le film au festival Cinéma du Réel au Centre George Pompidou, je crois me souvenir que j'en avais les larmes aux yeux !
Le film de Hormuz et Christian tantôt fascine, tantôt agace, souvent fait rire et parfois inquiète. Le réalisateur nous offre une rencontre, un partage. Rarement un réalisateur n'aura été aussi proche de son sujet : Christian, acteur et sujet du film, et Hormuz, réalisateur, vivent une relation fusionnelle, construite d'attirance et de fascination, mais aussi d'agacements et parfois de rejets. Celui qui filme et celui qui est filmé entretiennent une relation jamais vue au cinéma. Christian et le film (puisqu'ils ne font qu'un) sont "extraordinaires", un mot à prendre dans son sens le plus précis : qui se produit d'une manière imprévisible, en dehors du cours ordinaire des choses, en dehors des règles prévues. Il faut donc aller voir ce film dans une démarche "d'oubli" : oublier ce que notre œil est habitué à voir en termes d'images, de plans, de montages et de narrations des fictions télévisées et des films faciles. Il faut se laisser porter par quelque chose de nouveau, une manière de filmer et de raconter qui appartient à un au-delà mais qui est pourtant profondément encré dans le cœur de l'homme, des deux hommes, Christian et Hormuz, et bientôt dans celui du spectateur. Le visionnage de cette œuvre nécessitera de la patience et parfois mettra mal à l'aise : le film étonne, choque, parce qu'il n'est pas conforme à la norme cinématographique prévisible ou attendue, ce qui est bien la définition de "l'extraordinaire". "Extraordinaire" est d'ailleurs le mot qu'emploie Hormuz lui-même pour qualifier Christian. Le film est le mélange intime de deux êtres, Hormuz et Christian, une véritable fusion : déroutant au début, le film passe lentement d'un état qui nous apparaît solide et hors de nous, à un état fluide et hors du temps, sous l'effet de la chaleur de l'amitié entre le réalisateur et cette minuscule goutte suspendue à la vie.

 

 http://www.dark-refuge.com/forum/viewtopic.jpg?p=370905&sid=f0b7edb9c6207d71ec326ec4a3351531

Posté le: Sam Oct 13, 2007 8:13 am
Très franchement, je ne suis pas réputée pour être une fan de "cinéma du réel". Mais filmé avec la tendresse d'un ami, la discrétion et l'empathie qu'on est en droit d'attendre d'un tel sujet, c'est un doux moment à passer.
Premier prix au festival de la Rochelle et autres, c'est un petit conte digne d'être apprécié par tout cinéphile qui pourra se déplacer sur Paris le 10 octobre !
Je ne sais pas si je pourrai y être, mais Hormuz y sera. J'espère qu'il nous citera quand-même, nous son ancienne classe de L1 Cinéma qui l'avons tant soutenu C'est un homme adorable et un bon prof, que tout le monde apprécie à la fac, et son caractère se reflète à merveille dans ses réalisations.

 

http://culturopoing.com/Blogs/Cinema.jpg3?Id=199

Posté par gee wee le 02 octobre 2007 à 16:52:06
Voici le long métrage d'un cinéaste très attachant, son premier long métrage. Attachant, pour sa poésie, son grain de folie, il a la simplicité et la gentillesse des hommes bons et sages.
C'est pour cela que je vous présente ce film, enfin sorti ! après de longues années d'attente, pour les valeurs qui je crois y seront imprégnées.
Un peu de beauté et de poésie...

 

http://shiva.pimienta.org/index.jpg/?2006/05/17/104-9-mourons-ensemble-voulez-vous-la-proposition-est-rare

Le jeudi 29 juin 2006 à 17:24, par Véronique peiman
Votre vie est aussi une goutte suspendue !
Gigantesque, impressionnant, délicat, gai, triste, généreux, salé, sucré, acide, électricité, iranien, français, inqualifiable, innommable un tout indivisible avec une énormité infaillible, un être vivant mortellement immortel, un film du jamais vu, aussi parfait qu'une goutte et aussi imparfait que son réalisateur, le descendant d'un oiseau. C’est lui qui nous a raconté ! Et bravo et merci. J’ai vu la vie est une goutte suspendue le 13 mars au Centre Pompidou. Quel coup de caméra !

Véronique P.

 

http://www.commeaucinema.com/film=la-vie-est-une-goutte-suspendue,91069.html

La beauté de la philosophie
La vie est une goutte suspendue. Une autre façon de dire que la vie ne tient qu’à un fil. La goutte en question se nomme Christian de Rabaudy, ancien professeur de philosophie qui ne se définit maintenant que comme « diabétique ». Le film est le portrait de cet homme.
Hormuz Kéy suit le parcours de son personnage, atypique, avec qui s’installe une conversation. Mais la vraie star du film est Christian, personnage lunaire, le portrait typique que l’on se fait d’un professeur de philo. Un doux-dingue quoi. Physique singulier causé par sa maladie, dégaine de clochard plus vrai que Michel Simon dans Boudu Sauvé Des Eaux, Christian se montre aussi loquace sur la peinture, la photographie, la philosophie que sur la qualité des boudins Leader Price. Il passe du coq à l’âne, ayant des réflexions vraiment profondes (« la seule vérité absolue, c’est que tout est relatif ») mais vante aussi le confort de ses baskets trouvées dans les poubelles. Christian a un pouvoir comique qu’il fait partager allègrement à son auditoire. Mais passée cette rencontre avec le personnage, on se pose la question de l’intérêt du film. Pourquoi suivre cet éberlué ? Question que Christian pose d’ailleurs plusieurs fois dans le film. « Pourquoi tu me filmes tout le temps », « Je ne sais pas où tu veux en venir » répète-il… Parce que c’est aussi une figure tragique. Atteint gravement de diabète, maladie commune mais dont on oublie souvent qu’elle est mortelle, Christian est une personne âgée, seule, à qui il manque toujours quelqu’un pour pouvoir discuter.
Le film devient alors un portrait grave de la vieillesse, dotée de scènes touchantes et fortes émotionnellement. On devine le corps maigre de Christian sous ses vêtements trop grands, mais lorsque le réalisateur nous le montre torse nu, le choc visuel est déstabilisant, ce n’est qu’un squelette recouvert de peau, et l’on devine sa douleur.
Douleur qui n’est pas que physique, elle est aussi morale. Alors qu’il est malade et très faible, personne, pas même sa famille ne vient lui rendre visite. Scène étonnante où, alors qu’il a été hospitalisé suite à une chute, sa famille lui rend enfin visite et se réjouit de le savoir en vie.
Le film d’Hormuz Kéy joue donc sur les deux registres, la tragédie et la comédie, pour nous laisser le souvenir de cet homme follement intègre, intelligent et fragile.
Mathieu Girard

http://cris30.oldiblog.com/?page=lastarticle&id=1587434&coms=1587434

visiteur_Rudolf (le 24/09/2007 à 23h40)
« La vie est une goutte suspendue » est un savoir-faire de la vie, apprivoisement de l’existence. Il nous apprend comment vivre mais aussi comment accepter la mort. Si je dis que c’est une chef-d’œuvre, le film devient banal, il y a trop de chef œuvre ! En tant qu’étudiant étranger en philosophie, je dirais que sans qu’il soit dans le genre grandiloquent philosophique, c’est une leçon de philosophie légère pointue et pertinente. C’est un vrai film, s’il en existe un, qui est fait avec rien. Rudolf

 

http://209.85.135.104/search?q=cache:5eJ9MUeJORcJ:www.ridm.qc.ca/blog/%3Fp%3D54+%22La+vie+est+une+goutte+suspendue%22+commentaire+ridm&hl=fr&ct=clnk&cd=1&gl=fr

1 - Céline dit : 27 décembre 2006 at 7:30
Un grand amour étrange et insolite envers l’Humain et l’Humanité. Le spectateur, non seulement durant la projection mais longtemps après la vision de LA VIE EST UNE GOUTTE SUSPENDUE devient à la fois « l’habitant » et « l’habité » de ce film magnifique. Le cadre et les plans et les séquences du film sont filmés de telle manière qu’on croit faire le film ! C’est bien dommage qu’on en a pas assez parlé et écrit sur ce film.

Bravo pour le créateur névrosé comme disait le merveilleux Christian.
C.V

2 - riman dit : 19 janvier 2007 at 17:56
Je pense aussi comme Céline, sauf que je mettrais « le névrosé » de réalisateur névrosé entre guillemets. A part ça, je pense que pour une fois on a, il a, le réalisateur, a démystifié la mort sans la minimiser ! En fait il a démystifié la vie aussi. Peut-on dire que pour autant le réalisateur et plus encore le film, sont optimistes ou pessimistes. Non ! Car je pense que le film est une des significations de la vie, mais la plus exacte possible. Il s’agit de « La vie (qui) est une goutte suspendue » ! Étonnant titre ! Pour un étonnant film ! Merci à RDILM.

 

http://cine.ados.fr/films/la-vie-est-une-goutte-suspendue/commentaires.html

Par David, le Mardi 07 août à 22:13
Pour bien résumer, c’est un fou qui a fait un film sur un autre fou, pour faire un film fou, je pense que trois fois fou ce n’est pas suffisant. C’est génial ! Je l’ai vu au Cinéma des cinéastes. David

 

http://www.linternaute.com/cinema/film/11341/la_vie_est_une_goutte_suspendue.shtml

Elise Ahari

Ce que j'ai aimé : Étonnant film sur la race humaine et sa relation avec l’autre. Il est nécessaire à chacun entre nous de voir ce film hors du temps, hors du lieu et hors du commun.

 

http://lesfilmsdefab.over-blog.com/article-goutte-suspendue-82349064.html

Écrit par heavenlycreature le 28/10/2007 - 12h33
Christian de Rabaudy est diabétique, c'est comme ça qu'il se définit. Ancien prof de philosophie, il passe ses journées à errer dans son appartement du 10ème arrondissement, envahi de bouquins et de tableaux, et dans les rues de Paris, habillé de frusques qu'il glane au fur et à mesure de ses promenades. Christian est un célibataire amoureux, il aime les femmes artistes et s'entoure de jeunes filles qui composent sa famille adoptive, dont Natacha la jeune photographe qui devra s'improviser apprentie coiffeuse pour satisfaire le monsieur. Christian est seul, et il va mourir. Hormuz Kéy nous dresse le portrait de cet homme, de ce clown triste conscient de son sort, qu'il suit pendant près d'un an et demi : son hommage est bouleversant. Les deux hommes deviendront inséparables, cette rencontre offrira aux spectateurs un très beau documentaire, un conte philosophique d'où l'on ressort ému et profondément touché.

 

http://cinema.aliceadsl.fr/film/default.aspx?filmid=FI00017962

TROIS FOIS RIEN ET UNE PARTICULE D’IDÉE
Comment peut-on faire un film avec trois fois rien et une particule d’idée ! C’est le cas de ce film ! Faut voir cet inédit ! Stéphane

 

http://www.version-finale.com/forum-msg.jpg3?forum=&num=41958

1- Publié le 17-10-2007 par terki SERNA

 Le réalisateur Iranien Hormuz Key a filmé les derniers mois de la vie d'un personnage étonnant, drôle, émouvant, râleur, le philosophe Christian de Rabaudy. Ce documentaire permet d'emporter avec soi un peu de la profonde humanité qu'habitait cet homme, avant qu'il ne soit emporté par la maladie. Diffusé dans quelques petites salles seulement..


2- Publié le 17-10-2007 par Dominique BARAN
Pour, le philosophe Christian de Rabaudy, l'enfer c'est : pas les autres !
Beau tuyau Terki

 

http://philocine.blogs.allocine.fr/philocine-127166-la_vie_est_une_goutte__de_sang_suspendue__film_dhormuz_key.html

1 -Écrit par jansan le 07/10/2007 - 20h01
Philosophes de la vie, il faut aller voir Poupak…. Un oiseau volubile à mi chemin du " brave soldat schveik" et " du roi se meurt" qui nous donne une grande leçon d'humour à propos de la postérité et de la vie. Christian de Rabaudy Mont Toussain a publié une dizaine de livres de philosophie importants, dont le dernier " du positivisme métaphysique" semble être un testament prémonitoire. A première vue rien ne vous pousse à aller voir un film sur ce thème décliné par ce vieux professeur au ton doctoral qui risque de vous rappeler les plus tristes heures de votre passage au lycée.
Mais, ce Christian est un oiseau original comme peut l'être" la pie" de Mac Laren, ou comme peut l'être Buster Keaton marchant sur un fil tendu à mille mètres au dessus de notre esprit cartésien. Clown triste il nous fait rire de lui-même et de sa déchéance physique provoquée par son diabète. Moments simples et ordinaires de sa vie qu'il définit avant tout comme celle de "diabétique"…-"métier" qu' il exerce à part entière comme héros ordinaire de " LA VIE EST UNE GOUTTE SUSPENDUE"-.
Ne dévoilons pas ce qui fait rire tout au long de ces scènes, et saluons la performance d'un cinéaste poète.
Hormuz Kèy est un filmeur " névrosé" comme dit si bien Christian… voilà bientôt trois ans qu'il filme … sans que personne n'ait vu une seule image. Durant ces trois années il a filmé Christian de Rabaudy en essayant de lui faire interpréter, lire commenter cette histoire d'oiseau "Poupak". Il a informé tout le monde de l'avancée, des nouveautés, des déboires, des étonnements qu'il a partagé avec Christian, Anne, Natacha, Alexandre... les amis ou élèves de Christian le professeur de philosophie… un club de poésie a publié quelques chapitres de Poupak, ce conte poétique et philosophique qui lui a servi de trame scénaristique…. Sans trop comprendre le but recherché. peut-être publier un livre ?!
C'est peut-être cela le mystère de ce film, ce rapport étroit et pourtant distant qui s'installe entre Christian et Hormuz, ce poète de l'iran qui sait tenir son public avec une histoire digne des mille et une nuits.
Hormuz Key "greffé" à sa caméra qui filme sans arrêt nos comportements humains et attend patiemment que ce qu'il cherche arrive… Et Christian qui comprend doucement le rôle joué par Hormuz dans sa vie. Le film ne va suivre que ce que veut bien  " jouer" Christian ce qui n'est pas sans surprise pour un homme qui considère l'image comme une négation de l'esprit. Hormuz de son côté ne construit aucune fiction, aucun trucage, ne conçoit qu'un montage cut, simple, des scènes filmées en continu, d'une caméra très mobile comme une souris, ou une araignée qui est là chaque jour , qui se cache pour mieux réapparaître ailleurs dans un rapport très intime avec le sujet.
C'est une sorte de carnet de croquis qui voudrait être l'illustration du conte Poupak, sans jamais y parvenir totalement... parce que le philosophe est rétif à la camera au début puis c'est lui qui veut prendre la direction des opérations et enfin c'est la vie et la mort qui triomphent des deux protagonistes. Un rapport amoureux ? Certainement. Très amical ? Certainement aussi, où les non-dits, les silences, ont plus d'importance que ce qui est en premier plan sonore. Une camera-stylo dont bien des producteurs de télévision devraient s'inspirer pour produire des films moins formatés, moins convenus et moins chers que les feuilletons pompeux réalisés par les ténors du cinéma. C'est un cinéma jeune, en mouvement, qui fait penser à cette époque ou Jacques Krier voulait faire des films avec une camera stylo à la télé… il n'a pas été suivi, il faut dire que les caméras "Coutant" n'avaient pas les mêmes possibilités techniques que celles d'aujourd'hui… La " nouvelle vague" en a profité. Le numérique est souple et miniaturisé donc invisible au sujet filmé, il se glisse comme une souris dans la moindre faille de la vie et le montage est facilité.
Ce film, maintenant que je l'ai vu, donne ses lettres de noblesse au docu-fiction, il est élégant, poétique, drôle… une porte ouverte pour cette " nouvelle vague" du cinéma.
C'est aussi un réquisitoire silencieux de notre société. Tout y passe, l'amour, la haine, les femmes, la mal-bouffe, le persil, l'art, les hypermarchés, l'écologie, l'hôpital, la photo, l'édition, le mariage, la famille, l'oubli, les cinéastes, la joie de pisser sur le gazon....et le boudin.
jacques Ansan - ancien réalisateur tv


2 - Écrit par j.m. Hanna le 20/10/2007 - 23h54 Je suis le Pakistanais de La vie est une goutte suspendue, Christian de Rabaudy m'a piqué mes baskets.
La vie est une goutte suspendue ! En réalité, la vie est bien en suspension ! Vous vous souvenez ? Le lutin du film parlait d’un Pakistanais à qui il avait piqué ses baskets, dans la poubelle bien sûr prétendait-il ! Bien enttendu, ce n’est pas vrai ! Me voilà, c’est moi, je suis le Pakistanais qui avait mis des baskets au coin du Bd de Strasbourg pour les emmener au Pakistan pour un oncle, et Christian de Rabaudy, ce futé brillant me les a piquées ! Ah là, j’écris absurde ! Avec le carnage d’hier soir au Pakistan j’ai décidé de devenir Pakistanais. Car c’est un film-poème, de poète, sur un poète - le film- ce film est fait avec la poésie mais il est absurde aussi ! Le boudin de Leader Price dans un « ragoût » qui ressemble à une pâte préparée pour faire une œuvre d’art a un goût sacré, sucré, amer, électricité, le goût de la vie, le goût de l’amour. Tout cela donne naissance à un portrait : chacun le sien, le réalisateur, Christian acteur diabétique, la Russe, l’Italienne… tout semble être suspendu comme matière brute de la poésie, et la caméra du réalisateur est là pour exécuter l’ordre de son amour envers l’Humain et l’homme mais aussi celui de ce dandy-clochard, amateur-admirateur de l’art, de belles filles, de bonne bouffe, ce Christian de Rabaudy…Tout ça, c’est très cinématographique aussi…En Réalité (disait-il), oui, je ne suis pas Pakistanais, j’aurais aimé l’être ! C’est fou ce que je dis mais « en réalité » comme redit le malin du film, je ne suis même pas UN je suis une cinéphile mais dans le cinéma on a beaucoup de films qui se ressemblent, comme dans le livres, des baskets, des pommes, de tout mais j’ai jamais vu un film comme celui là ! Je pense qu’avec autant de maladies ambiantes on ne peut pas « faire » puis « voir » un film comme ceci. Les gens aiment voir le sang, l’explosion, les meurtres - l’homicide – l’assassinat, banalités – brutalités, séries américaines enfin pas tout le monde, mais quand-même… On les formate ainsi. Mais en réalité (de nouveau oui en réalité) ce film ne ressemble à aucun autre. Comment peut-on apprécier et analyser un malade aussi sain, un handicapé aussi valide, une silhouette aussi comique et un comique aussi dramatique ?! C’est peut-être pour cette raison que tout ce que j’ai vu comme papiers jusqu’à maintenant sur ce film restent inachevés, les papiers suspendus ! Mais la suspension d’une goutte et la suspension tout court, aussi, sont inachevées. Moi je m’en fou, je ne suis ni écrivain ni intellectuel ni journaliste, je suis une simple observatrice, je passe mon temps à régler mes problèmes, pour cela le film m’a aidé un peu. Amour envers l’homme, cet homme et à travers lui humain. Amour. (Amour Point) Et vous comprenez qu’ « un peu » c’est déjà beaucoup…le film n’a pas de prétention, le film tout simplement montre cette suspension sans juger ! La salle du cinéma n’était pas remplie du monde mais presque, et surtout débordée par le rire et l’amusement et la pansée. Lors de la projection un enfant à peine adolescent dans la salle riait plus fort que les adultes ! Un dimanche à l'Espace St Michel. La magie fascinante d’un film sérieux, tragique mais très comique aussi, courageux aussi, réfléchi aussi … Léger !
Hanna M.

 

http://fr.blog.360.yahoo.com/blog-dDuY3gYzdLy4IOnNevzItQ--?cq=1&p=26

1 - lundi, 8 octobre 2007 - 02:16
LA VIE EST UNE GOUTTE SUSPENDUE et notre cœur passent le temps à veiller à ce que cette goutte soit toujours suspendue. Bravo et merci
 

2 - Écrit par ansan le 09/10/2007 - 13h58
Ce titre est au beau milieu du texte : "La vie est une goutte suspendue"... j'ai rajouté sang.. parce que l'acteur principal est lié à cette goutte qui le fera basculer dans l’au-delà. Chaque jour avec sa piqure d'insuline qui rétablit l'équilibre.... jusqu'au moment où elle tombe.


3 - Écrit par Baya Kanane le 25/10/2007 - 12h55
Merci pour nous avoir conté et mis en images une goutte de la vie de Christian. Approche, appréhension de deux êtres se cherchant, se testant à chaque plan. Magie de la vie, magie des Hommes.
Baya

 

4 - Julie le 26/10/2007 - 12h20

La vie est une goutte suspendue est un film extrêmement intéressant, c’est une étrange aventure humaine.        

Je l’ai vu deux fois. Non ordinaire, jamais réalisé. Jamais vu et méconnu. Je conseille à tout les cinéphiles, chercheurs, des sensations fort humanistes, étudiants en cinéma. Je salue le réalisateur qui est un beau humain !! Aussi attachant que son film.

 
5 - dimanche, 28 octobre 2007 - 14:42

Moi aussi j’ai vu ce film « La vie est une goutte suspendue ». Je pense que ce film ne laisse personne indifférent. C’est une communion avec le personnage, les personnages et avec le réalisateur qui est lui-même omniprésent à travers sa voix, ses paroles et ses gestes. Moi, en tant que spectatrice, j’ai eu l'impression d’être dans l’espace du film, dans l’appartement de Christian, dans la rue, partout avec lui. Cela vient du fait que le réalisateur a une véritable présence humaine dans le film. C’est comme si avec sa caméra il soutenait l’existence de son personnage si fragilisé par l’abandon. D’ailleurs le réalisateur, le disait, plus ou moins, dans le débat. Ma mère avait vu ce film avant moi, elle avait la même impression. Pourtant ce qui est curieux dans ce film c’est sa distance avec les documentaires classiques, le film est soutenu par un cadrage et le suspens (suspension) des films de fiction. Et en ce qui concerne l’article je n’aime pas le mot « sang », ça sonne mal ! Merci Hormuz Kéy
Charlotte

 

6 - Par violette (Le 22-11-2007 - 18:51)
"La vie est une goutte suspendue" est un film simple et extraordinaire qui est fait avec les moyens les plus ordinaires que l'on puisse imaginer. Un film magnifique qui a ses racines au fin fond de son réalisateur. Vu et entendu de près !