Sortie Nationale le 10 Octobre 2007

Édition DVD le 1er février 2011


Grand Prix   47e Festival dei Popoli - Florence (2006)

Grand Prix   6e Escales documentaires - La Rochelle (2006)

Prix du public   Visions du Réel - Nyon (2006)

 

Sélections

Cinéma du Réel - Paris (2006)

Rencontres internationales du documentaire - Montréal (2006)

Docudays, Beirut International Documentary Festival (2006)

Festival international du documentaire en Cévennes - Lasalle (2008)

Rencontres cinématographiques de Digne-les-Bains (2010)

The International Image Forum in Beijing - Pékin -  Chine (2010)

 



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 Articles

 

http://www.nonfiction.fr/article-6427-cinema___la_vie_est_une_goutte_suspendue_rencontre_avec_le_cineaste_hormuz_key.htm

 

Extraits de la revue de presse préparée par Jean-Bernard Emery

 

“C’est un sacré personnage ce Christian de Rabaudy, une sorte de Léautaud moderne (sans les chats), solitaire et râleur, vivant dans les livres, la musique et les tableaux. Des jeunes filles blondes fascinées viennent lui rendre visite dans son appart’ du X°, à Paris. Il parle, se livre et se défend, ergote, en ancien prof de philo qu’il est, déclare “J’exerce la profession de diabétique”, pinaille sur le prix du café en promotion, cite Pascal sur la folie humaine et traite le réalisateur Hormuz Kéy de “névrosé ordinaire”. Puis il disparaît. Ce film est rare, pas formaté, infiniment touchant : une déclaration d’amitié comme on n’en fait plus.” Jean-Luc Porquet, Le Canard enchaîné

 

“Aux confins du burlesque (voulu) et du tragique (subi) de ce que l’apparence physique de Rabaudy livre à la caméra, une étrange vibration naît, entre le plus trivial du corps malade et l’extrême acuité d’une pensée. Qu’il s’agisse du prix des pommes au supermarché comme des enjeux de l’image et du temps, la voix et le regard — “de cyclope” — ne laissent personne en repos, ni celui qui parle, ni celui qui filme, ni celui qui regarde.” Charlotte Garson, Cahiers du Cinéma

 

“Il eût été dommage que cet elfe extravagant disparût sans laisser un souvenir de sa richessse et de sa fantaisie. (…) Rabaudy est un excentrique à la fois privilégié (collectionneur d’art) et disgracié (malade, borgne depuis l’enfance), dont le dialogue permanent, voire les chamailleries font la singularité du film, révélant la profondeur de sa relation avec l’artiste derrière la caméra.” Vincent Ostria, Les Inrockuptibles

 

“Chez un cinéaste assujetti à la norme, cela donnerait un documentaire sans inclusions (comme on le dit d’un diamant dépourvu d’impuretés), un portrait filmé de la plus belle eau comme il en existe déjà tant de Rouquier à Cavalier. Avec Hormuz Kéy, on aboutit à un “conte documentaire”, l’expression est de lui. Le metteur en scène a doté son héros d’un cortège de compagnes et va même lui offrir, post mortem, un mariage céleste joyeux. Originalité de ce film inclassable qui a été sélectionné dans les meilleures festivals et primé à Florence, Nyon et La Rochelle.” Jean Roy, L’Humanité

 

“Passant d’une discussion de fauché sur le prix des pommes à la visite d’une jeune fille rencontrée ici ou là, ou à une considération plus grave mais furtive, Christian développe sans volontarisme une présence au monde unique, humoristique et sérieuse, profondément attachante. Dans la grisaille de la vie, nous n’aurions peut-être pas su voir Christian de Rabaudy. Grâce à La vie est une goutte suspendue, il est là, devant nous, saisissant.” Christophe Kantcheff, Politis

 

“Christian semble en verre. On dirait qu’il va se briser d’un instant à l’autre. C’est un film sur la fragilité de l’être humain, plus qu’un portrait d’un philosophe malade et vieillissant. (…) Déconseillé aux misanthropes et aux aigris.” Jérôme Pintoux, Brazil

“Le périple qui peut sembler dément prend tout son sens dans la relation insolite entre le réalisateur et son modèle. Ce qui aurait pu être ennuyeux et sordide devient drôle et décalé.” Benoît Basirico, Studio Magazine

 

“Du dialogue entre les deux naît un objet inconfortable, qui nous fait entrer dans l’intimité (et les rêves) d’un homme et nous oblige à regarder la mort au travail.” Première

“Cet homme bouleversant va mourir. Sous l’objectif de la caméra, presque. On ne l’oubliera pas de sitôt.” Sandra Benedetti, Ciné Live

 

Christian de Rabaudy , “Clochard céleste érudit” Le Monde, “fils spirituel d’Artaud” Libération

 

Je trouve que c’est très réussi – et jusque dans toute cette très étonnante fin dont on ne trouve plus la sortie entre rêve ou fiction et réalité… Jean-luc Nancy

 

Ce film et son traitement sont une leçon de savoir-faire de cinéma dans l'urgence. Il possède tous les ingrédients, du comique au tragique en passant par le suspens, le philosophique, le poétique. C’est une leçon d'humilité et d'humanité envers l'autre… Marc Ferro

 

J ’ai regardé hier soir « La vie est une goutte suspendue », sans perdre une image. On y voit un choix de vie extraordinaire, sans exemple, qui constitue une dénonciation silencieuse, et aussi un choix de film… Jean-Claude Carrière